jeudi 12 décembre 2013

Miaou miaou!





Etude sociologique sur le port du "ticket de métro" chez la grimpeuse.


 Oui, il s'agit d'un sujet sérieux qui nous intéresse tous et qui avait besoin d'être approfondi à la demande des grimpeurs de LaCombe.

Cette étude menée par votre pitoyable serviteur se base sur les compétences de notre sociologue, Denis, a été commandée expressément par Roberto et Luca et est soutenue financièrement par Le Chibro, mon généreux mécène, autrement connu sous le nom de Lansb. Je remercie également toutes les personnes qui auraient pu contribuer à faire avancer cette recherche par un témoignage, une photo, une démonstration en privée... Enfin ça j'attends encore! Je tenais aussi à faire remarquer que la jeunesse n'est pas un élément fiable de donnés puisque Victor ne put nous aider correctement alors qu'il était sensé être le mieux placé pour "pécho" des éléments.

Le Chibro, à la grande époque!!!
Roberto inventeur de la canne télescopique et amateur de tickets 
Quelle étrange idée? Encore un délire de pervers misogynes, un prétexte pour parler de cul! C'est hélas bien mal nous connaitre! Notre étude est beaucoup plus profonde, elle reflète la société, elle permet de mesurer le degré d'imprégnation de la communauté grimpante par le monde actuel. Sommes-nous toujours en marge? Notre communauté est-elle encore faite de babas plus ou moins cools opposés au développement et à la consommation intensive?
Notre outil de mesure sera donc le "ticket de métro", le poil étant en voie de disparition, il apparaît qu'une communauté moderne n'en porte presque plus.


 C'est grâce à une anecdote du Chibro que tout a commencé. Lors de l'une de nos trop rares rencontres verticales, ce dernier m'exposa sa conception du Base et me contait quelques aventures. L'une d'elles me parut d'une importance capitale. En effet, alors qu'il sautait avec des stars de la varappe internationale dont Steph Davis, il ne put s’empêcher, le moment opportun, de vérifier son épilation. Imaginez le tableau, avec le Chibro en train de mater salement les fesses de la pauvre fille, partie au pipi room!!! Enfin le résultat était sans appel, le foin débordait de la charrette et laissait une impression de désordre.
Plus tard la visite du site internet Stone nudes me décida définitivement. Je devais me lancer et montrer que les grimpeuses n'étaient pas toutes des hippies, des souillonnes mais avant tout des femmes reflétant la société moderne et adoptant ses mœurs.


Evidemment, pour celles qui passent leurs journées au pied des falaises et leurs soirées dans un camion aménagé pour le camping sauvage, les pures et dures de l'activité qui vivent pour les réalisations sponsorisées nécessitant de communier avec la nature pendant de nombreuses journées, pour toutes ces femmes, nous sommes en droit de nous demander si l'épilation est toujours rigoureuse et le ticket bien net. J'imagine que non, un peu comme la barbe chez le grimpeur, qui a tendance à pousser pendant ces périodes d'exil social.



Pourtant, pour le plaisir des yeux certains détails ne devrait pas être négligés et j'espère que la jeune génération, évoluant dans notre société de paraître, y est très sensible.


Imaginez un instant, alors que vous êtes dans le crux de votre bloc sur une plage des Seychelles, en plein grand écart, qu'une touffe de poils dépasse de votre plus beau bikini! Votre photo serait alors gâchée, et vos souvenirs de vacances à jamais liés à cette scène tragique. Les filles de Bikini boulderers en sont la parfaite démonstration : pour des photos réussies le maillot doit être impeccable.





Au vu de ces premiers éléments nous serions tentés de dire que les grimpeuses sont de ferventes adeptes de l'épilation brésilienne. Mais au file de nos recherches nous sommes passées sur le terrain, et là il s'agissait d'une autre histoire. 
-Premier constat : trop peu de femmes pour faire des statistiques.
-Deuxième constat : aucun membre de LaCombe n'a eu le courage de poser la question cruciale : "T'es épilée comment, toi?", aux femmes croisées en salle ou en falaise. Nous n'avons pas tous l'assurance d'un Tessanne ou d'un Chibro, capable de dire à une jeune étudiante innocente à queue de cheval qu'elle en a une plus longue que lui!!!
-Troisième constat : Notre étude se bornait à LaCombe et il est évident que dans cette zone reculée de la Savoisie au climat si particulier, les mœurs épilatoires n'ont pas beaucoup évolué depuis les Valseuses et les culottes de poils.



Ainsi, sur notre terrain de jeu favori, les femmes sont toujours chaudement vêtues et le poil se porte long pour tenir chaud. De plus l'activité falaise est souvent pratiquée par des gens proches de la nature, des roots tendance on laisse tout pousser même parmi la jeune génération.

Finalement, à l'instar de SoSo, les grimpeuses sont peut-être capable du meilleur comme du pire et qu'il est difficile d'établir des réponses précises sur ce sujet brûlant. On trouvera donc de tout en matière d'épilation chez les grimpeuses, du style "porno américain sans poil" à "champ en friche" aussi bien chez les jeunes que chez les plus âgées. 




PS: Pour celles et ceux qui seraient largués par cette analyse très pointue voici un petit document explicatif






2 commentaires:

  1. Ah j'oubliais, mesdames n'hésitez pas à nous dévoiler vos secrets, pour la science bien sur...

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  2. Ticket de métro ou pas il y aura toujours un poinçonneur, dessin à l'appui : https://drawingwithmyfrienddick.blogspot.com/2018/06/vintage-le-poinconneur-2.html

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