C'est dans cette ambiance que nous nous retrouvâmes à Cuines, en plein coeur de la Savoie et donc par extension de la Maurienne, pour passer quelques jours en compagnie de "parrain BenJ et " tata Elo". Les vacances en famille continuaient, encore à la montagne mais avec une touche de campagne en toile de fond puisqu'il fallait s'occuper des travaux des champs... Quoi!! tirer du bois, cueillir du champignon, récolter les haricots et autres produits du potager, une gageure pour des grimpeurs bêtes et obstinés.
Néanmoins, tout se déroula parfaitement grâce à notre météo si compréhensive. En effet, les deux premiers jours pluvieux furent consacrés à la cueillette des champignons, trompettes de mort et autres chanterelles, ainsi qu'à la découverte du jardin potager et de ses nombreux mystères : "Où sont les patates? tu crois que c'est ça?"
Puis le mardi profitant d'un temps plus clément, nous prîmes la direction, en milieu de journée, de la très réputée et célèbre falaise d'Hermillon. Le moral était haut et la motivation à son comble, évidemment, après avoir passer toute la matinée à attendre le transporteur UPS, pour une livraison "spéciale", et entamer un semblant de randonnée, les "manimals" n'en pouvaient plus.
Hermillon, pour ceux qui ne connaissent pas encore, c'est "l'annexe" de St Léger. Non, pas le site phare du Sud, mais la petite "bouse" locale de Maurienne fermée par arrêté municipal. Et oui, M le maire en avait marre de se faire "socratiser" par Prisme, pour l'entretien annuel de sa falaise. Hermillon donc, à 5 min de St Jean de Maurienne, à vue sa cote de popularité grimper en flèche cette année, et avec elle le nombre de berlots la fréquentant. Cet après-midi là, nous étions donc venus grossir, un peu plus encore, les rangs de cette catégorie de grimpeurs.
Échauffement dans les classiques et jolies voies en 6b, puis passage obligé dans Technique et bourrin, le 7a+ le plus facile de Maurienne. Benj, se mit la pression en tête dans une voie qui lui convenait pourtant bien. Et oui à force de faire travailler le cerveau, les biceps disparaissent... Même punition pour tata Elo qui restait désespérément scotchée dans le crux finaud du 6b. On lui avait pourtant bien dit de changer ses chaussons!!! Les pantoufles c'est mieux pour rester devant la télé par contre pour griffer une prise de pied c'est pas le top ;-) Enfin, un jour peut-être, remarque si c'est comme BenJ à la belote, on risque d'avoir des surprises...
Le lendemain, comme convenu, départ pour Aussois et la falaise du Croé. Là encore, une bouse qui aura pourtant été le théâtre de nombreuses compétitions dans la fin des années 80 et le début des années 90. Une bouse où chaque voie dans le mur principal est un combat à l'image de la classique d'échauffement Caroline en 6c+( voie de finale femme 88) et de fort du sourire ( voie de finale homme 87) en 7a+, pourtant annoncée 7b à l'époque.
Cela n'empêcha pas Tata Elo de réapprendre à grimper en tête dans le secteur du bas, et de se faire plaisir dans les 5c où la difficulté consitait de ne pas "zipper" des pieds tant la patine du rocher est importante. BenJ fit son blasé dans Caroline et le saucisson dans La pignote, le 7b voisin où je venais de me casser, de nouveau, les dents.
Cette journée grise et franchement digne d'un mois d'octobre fut sauvée lorsque je "clippais" enfin le relais de Déficit provisoire, le 7c+ valant 8a et son fameux crux sur Yaniro, marquant ainsi le retour au coin du feu pour tout le monde. Vous vous rendez compte, quatre personnes prêtes à faire le déplacement pour m'encourager et m'assurer dans ce projet malgré le temps incertain et des voies pourries...Merci les amis, merci mes chéries. Enfin, une chose était sûre on ne risquait plus d'y revenir.
Quelques jours forts sympathiques donc où Cuines nous procura calme et repos. A refaire à n'en pas douter, hein les amis?
tout à fait à refaire
RépondreSupprimerJe suis ravie de lire ce reportage, même si le sens de certains mots m'échappe, je sens qu'il y a eu du plaisir à grimper et à partager l'effort.
RépondreSupprimerBonjour à Nicolas et à ses "chéries"
La Maman de BenJ